
Titre : | Particularités faciales et masques de protection respiratoire |
Auteurs : | Bruno Lebourgeois, Auteur ; Michel Weber, Tuteur ; François Joly, Référent ; Franck Broquelaire, Référent |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Aix-en-Provence : École Nationale Supérieure des Officiers Sapeurs-Pompiers (ENSOSP), 2016 |
Autre Editeur : | Bordeaux : Faculté de médecine de Bordeaux 2 - Université Victor Segalen |
Format : | 1 vol. (31 p.) / ill. coul., photos coul., graph. |
Accompagnement : | version numérique |
Note générale : |
Travail d'Application Tutoré (TAT) - FIA PRO, année 2016 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Mots-clés: | Mémoires ; Santé-Secours à personne ; Appareils respiratoires isolants ; Équipements de protection individuelle ; Étanchéité ; Barbe ; Moustache ; Sapeurs-pompiers |
Résumé : |
Résumé de l'auteur : " La réglementation impose aux sapeurs-pompiers un rasage impératif pour la prise de service mais précise que dans le cas particulier du port de la barbe ou de la moustache, celles-ci doivent être bien taillées et permettre une efficacité optimale du port des masques de protection. Les conditions objectives garantissant cette efficacité optimale ne sont pas précisées. Une étude par questionnaire anonyme réalisée au sein du SDIS de l'Oise auprès de sapeurs-pompiers volontaires et professionnels révèle que le port de la barbe concerne 15 % des agents et celle de la moustache 7 %. 21 % déclarent que les masques ne sont pas toujours adaptés à leur morphologie. Sur le terrain, 36 % ont déjà constaté des fuites à la vérification et 30 % à l'usage. Le risque est parfois sous-évalué par les utilisateurs et le fonctionnement en surpression de l'ARI à circuit ouvert est souvent évoqué comme garantie contre les défauts d'étanchéité. Pourtant, les recommandations de l'INRS et les essais de mesure quantitative objective de fuite sur les masques ont démontré l'effet délétère majeur sur la protection apportée par ces équipements de protection individuelle en cas de poils non rasés ou d'autres éléments venant s'interposer sous le joint du masque. Il a de même été démontré que la protection apportée par le fonctionnement en surpression en ARI protégeait effectivement des fuites mais que ce phénomène était dépassé pour des efforts extrêmes engendrant des mouvements respiratoires à grands débits inspiratoires de pointe. Ces données incitent à clarifier les règles d'utilisation et les exemples internationaux peuvent nous éclairer. Aux États-Unis, il a été décidé de prohiber tout élément interférant physiquement avec les masques de protection respiratoire (joints faisant étanchéité avec la peau, valves), notamment la présence de poils ainsi et toute simulation similaire. Des actions d'information sur ces bases pourront être menées à destination des sapeurs-pompiers et de leur hiérarchie en collaboration avec le CHS. Une synthèse des données normatives, réglementaires, scientifiques française et internationales pertinentes a été rédigée à cet effet. " |
Note de contenu : |
- Remerciements - Résumé - Mots clés - Table des matières - Introduction ENQUÊTE : PRATIQUES ET CONVICTIONS DES SAPEURS-POMPIERS EN MATIÈRE D'INTERACTION ENTRE MASQUES DE PROTECTION ET PARTICULARITÉS FACIALES - Méthode - Résultats - Analyse DISCUSSION - Les missions des sapeurs-pompiers les exposent à des dangers - Les normes et recommandations - Ces précautions sont-elles futiles ? Les données de la science - Ces preuves expérimentales sont-elles reconnues ? L'expérience internationale - Qu'en pense le fabricant de nos EPI ? - En cas d'accident par inhalation, à qui incombe la responsabilité ? - La place du SSSM - Conclusion - Bibliographie - Annexes |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
ENSOSP1021692 | SSSM-2016-04 | Mémoire | CRD | Mémoires | Disponible |
Documents numériques (1)
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