
Titre : | La conduite de systèmes à risques |
Auteurs : | René Amalberti, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Mention d'édition : | 2e éd. |
Editeur : | Paris : Presses universitaires de France, impr. 2009 |
Collection : | Le travail humain, ISSN 1243-1370 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-13-052277-5 |
Format : | 1 vol. (242 p.) / graph., couv. ill. en coul. / 22 cm |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Mots-clés: | Risques ; Sécurité des systèmes ; Dispositifs de sécurité ; Fiabilité ; Gestion du risque ; Sécurité du travail ; Psychologie cognitive |
Résumé : |
Présentation de l'éditeur : " La sécurité des systèmes à risques (transports, nucléaire, chimie) n'a jamais été aussi bonne. Malheureusement, ce niveau de sécurité ne progresse plus. Les erreurs humaines sont considérées comme la cause dominante des accidents restants. La thèse du livre est plus subtile. Certains progrès techniques gênent les protections naturelles que développe l'opérateur contre ses propres erreurs. L'opérateur gère en permanence un compromis entre le risque interne qu'il accepte de prendre (lié aux limites de ses capacités intellectuelles), le risque objectif lié au niveau de performance qu'il vise, et les conséquences de ces risques pour son intégrité physique et morale (fatigue, stress, épuisement). L'erreur ne peut et ne doit pas être totalement supprimée car elle fait partie des mécanismes de régulation de ce compromis. Mais l'opérateur n'est pas suicidaire, il assume ce compromis en se protégeant, en détectant ses erreurs, en réduisant si nécessaire ses aspirations ; on parle de sécurité écologique. Le livre démonte les mécanismes de cette sécurité écologique et présente une synthèse sans précédent sur la modélisation de l'opérateur et les liens entre erreurs et accidents. Il s'adresse aux étudiants et chercheurs, et il vise aussi tous les acteurs de la sécurité, opérateurs, pilotes, décideurs, concepteurs et gestionnaires du risque. " |
Note de contenu : |
- La sécurité des grands systèmes techniques : l'erreur humaine comme dernière frontière - Les notions de complexité et de difficulté comme cadre de référence - Le manque de ressources au centre des débats - Le modèle de compétence comme outil de base de la gestion cognitive - La gestion diachronique de la complexité et des ressources : planification et anticipation - Comprendre et accepter de ne pas comprendre : la clé du réglage pratique du compromis cognitif - Les autres dimensions du compromis : gestion des tâches, détection de ses propres erreurs, confiance en soi et dans le système - Synthèse : un modèle de cognition dynamique avec deux volets : le modèle de compréhension/action et le modèle de contrôle contextuel - Les conséquences pour l'aide à l'opérateur |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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ENSOSP1004966 | 544 AMA | Livre | CRD | Ouvrages | Disponible |